La Place Artisanale

Admin Nombre de messages : 113 Date d'inscription : 27/11/2005

Ce matin, comme tous les matins, je me promène au milieu des étalages de fruit et de légumes, de viande et de poisson, de pain et de brioche. Les odeurs virevoltes parmi les passant. La foule est immense, et c'est un des rares endroits où les gens discutes entre eux. Je me glisse derrière un étalage, pour prendre la relève. La femme en face de moi est celle qui m'a recueilli. La colère déforme son visage. Une main me gifle. Je suis en retard. Encore. Elle tourne les talons et s'en va. Sans un mot. Aujourd'hui, notre étalage contient des bougies, du bois taillé, et des livres. Demain, il contiendra sûrement des feuilles tombées des arbres peintes. Sous mes yeux, des cernes se dessines. Le bois est dur à taillé, et j'y ai mis du temps. Plus de la moitié de la nuit. Et demain, elles seront encore plus grandes. Car je n'aurais pas peint toutes les feuilles en une après-midi.

Inwë passait rapidment à travers les échopes, pressée de rejoindre son maître d'arme pour sa leçon quotidienne.

Elle se retourne en entandant le bruit d'une gilfe, et vis une jeune fille qui se tenait la joue, l'air triste.

Alors, pour égayer sa journée, Inwë sort deux pièces de sa bourse de cuir, et lui achete un livre traitant des armes de défense, elle le connnaissairt déjà, mais avait envie de faire un geste pour la fille...

Puis, son livre à la main, son sabre rangé, elle repris sa course à vers l'extérieur de la ville...

Admin Nombre de messages : 113 Date d'inscription : 27/11/2005

Lirza prit les pièce d'or d'un air étonné, mais ses yeux remerciait la jeune fille. Elle ne savait comment, mais elle se doutait que celle-ci connaissait déjà ce livre. Pendant un cour instant, elle se mit à espérer que le monde soit comme cette jeune fille. Bon et généreux. Mais une autre gifle lui fit remarquer qu'elle ne faisait rien que regarder dans le vague. Alors, elle continua sa journée, qui, au fur et à mesure qu'elle avançait, faisait disparaître les marques rouges d'une main, mais qui, par contre, ne changeait rien à la douleur d'être seule. Et le soir alors que Lirza s'appraitait à ranger son étalage, elle vit la jeune fille qui lui avait acheté un livre le matin même parmis les derniers passants.

Inwë revenait de son entrainement, qui fut long et difficile, car elle était songeuse à propos de la jeune qui devait avoir son age.

C'était la deuxième fois qu'elle la voyait, et elle se demanda si elle devait lui parler. Inwë était élevée strictement, la seule fille de son âge qu'elle avait le droit de cotoyer était la fille de sa gouvernante, une parfaite abrutie...

Son chien loup sur les talons, elle partit, en lancant un regard à la jeune fille qui rangeait ses livres...

Admin Nombre de messages : 113 Date d'inscription : 27/11/2005

Lirza aurait aimé lui parler, mais un regard noir dans son dos d'une femme méchante lui empêcha d'ouvrir la bouche. ELle se contenta de ranger, tout en regardant la jeune fille s'éloigner.

Le lendemain, Inwë partit un peu plus tôt de chez elle pour essayer de parler à l'inconnue.

Quand elle arriva, elle vit que la mégère s'éloignait pour aller vers un stand de poissons. Alors, elle se pencha vers l'échope, et siffla doucement. La fille se retourna, et s'approcha, une expression craintive, mais néanmoins heureuse.

Bonjour, je suis Inwë, je t'ai vu l'autre jour, et j'ai eu envie de te parler, comment t'appelle-tu? Et qui est cette affreuse femme qui te bat?

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Lirza regarda la jeune fille et se mit à sourire.
-Je m'appelle Lirza.

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Lirza ne savait pas quoi ajouter d'autre. Cette femme, pour qui elle travaillait, était celle qui lui permettait de vivre mais également celle qui la faisait le plus souffrir. Elle refusait d'avouer les blessures causées, autant superficielles qu'intérieur. Celles de l'intérieur étaient les pires. Alors que sur sa peau, ne restaient que quelques cicatrices et des bleus, dans son coeur restait un trou béan et profond qui jamais ne se reboucherai. Elle préféra donc changer de sujet:
-Qui es-tu? Enfin, je veux dire par là que tu n'as pas l'air ordinaire, lui demanda-t'elle en désignant ses armes.