Au loin, devant moi, se dresse la forêt. C'est une étendue verte, à l'abris de la neige dans la cité-ville. Dedans, les animaux gambadent. Ils sont heureux. Contrairement à nous, qui sommes enfermés dans cette ville. Enfermé, ou condamné. Je n'ai jamais vu la lueur du soleil. Les arbres entre lesquels je marche poussent bizarement, tant bien que mal, sans lumière.Et, au centre de cette forêt, se tient un arbre immense, avec un tronc plus gros que les autre. Le coeur de la forêt. Je m'approche, et le touche. Je sens une énergie couler dans mes veines. Comme à chaque fois que je fais ce geste...