la cathédrale

Admin Nombre de messages : 113 Date d'inscription : 27/11/2005

En montant le premier Grand Escalier, je vois la cathédrale. Elle s'élève, grande, imposante. Je passe la tête par la porte. Je me rappelle la première fois où j'ai fais ce geste. Les lumières des bougies avaient illuminées mes yeux et mon coeur. J'avais beau tourner la tête dans tous les sens, les lumières étaient partout. Et aujourd'hui encore, j'éprouve le même émerveillement. Je m'avance entre les allées, et ferme les yeux. Je ressens la chaleur qui se dégage des bougies plus fortement. Les personnes qui viennent ici sont comme moi : émerveillées par tant de beauté et de chaleur. Et contrairement aux cathédrales d'avant la guerre, celle-ci est unique et les dieux n'y sont pas célébré. Ici, on est libre de penser ce qu'on veut.

Inwë venait souvent dans cette cathédrale, la seule qui lui donnait cette impression de refuge, d'abri... Elle s'asseyait dans un coin, et pensait à sa vie, sa ville, son désir de partir.... Et elle qui ne croyait pas depuis la départ de sa mère, c'était le seul endroit religieux où elle ne risquait pas de se faire mettre dehors

Admin Nombre de messages : 113 Date d'inscription : 27/11/2005

Lirza s'assit devant les bougie et ferma les yeux. Tout d'un coup, elle entendit une agitation au dehors. Elle sortit pour voir et vit la jeune fille qu'elle croisait souvent depuis quelques temps déjà au sol. En face d'elle se tenait un homme imposant, armé d'une longue épée. La jeune fille au sol, elle, n'avait rien que ses mains pour se défendre. Lirza savait que cette jeune fille savait se battre, mais contre cet homme, elle n'avait aucune chance. Lirza voulait aider cette jeune fille, mais elle ne savait pas comment faire. Une vague de chaleur l'enveloppa et elle s'accroupi près de la jeune fille. L'homme lui cria:
-Va t'en! Ca ne te regarde pas.
Mais la jeune fille au sol, inconsciente, lui montrait à quel point les homme étaient cruel. Alors, elle pensa à son grand-père. Puis, elle chuchota un mot. Un seul.
-Izigrid.
Le mot était venu tout seul à ses lèvres, et elle en ignorait le sens. Mais l'homme en face d'elle s'écroula sur le sol, comme s'il avait été assommé.

Inwë se releva, pleine de poussière. Elle ramassa son sabre que Rafiano avait envoyer valser en lui frappant la main, qui était d'ailleurs en sang, mais c'était un probleme mineur...

Elle oberva son agresseur, et, même neutralisé, elle en avait peur... C'était un homme du royaume au dela des grandes portes, et un mercenaire probablement aujourd'hui. C'était la deuxième fois qu'elle le combattait, et elle en avait beaucoup plus peur maintenat qu'il avait failli la tuer. Elle était la fille du gouverneur, qui avait ne nombreux ennemis avides, qui voulaient la cité. Tuer sa fille serait un moyen de le déstabiliser avant l'attaque... Elle frissona, puis se tourna vers Lirza, qu'elle avait vu le matin même, lui ayant parlé pendant que la mégère était absente

Merci, un peu plus et il me tuait... Mais comment à tu fait ça?

Je ne le sais pas moi-même, cela m'en venu tout seul, je sentait que je devait le dire...
Tu doit avoir une grande magie en toi pour faire ça... Mais viens, ne restons pas ici, le quartier n'est pas sur...

Admin Nombre de messages : 113 Date d'inscription : 27/11/2005

Lirza la suivit en regardant ses mains. Elle tremblait.
-Je n'ai rien fait. Tu était inconsciente, et tu as du rêver. J'étais juste assise à côté de toi. Et puis, de toute façon, la magie n'existe pas.
Lirza baissa les yeux pour que la jeune fille n'y voie pas son mensonge. Elle avait horreur de mentir. Mais elle le devait. Personne ne devait le savoir. La magie n'était pas très acceptée par ici. Et si la jeune fille persistait à vouloir lui faire avouer qu'elle avait vraiment murmurer ses mots, elle lui dirait que quelqu'un dans la foule avait assomé l'homme. Elle la croirait sûrement, peut-être pas complètement, mais son explication tenait la route.